Abstract
Udtrykket “med tavse læber” i titlen på min artikel er en metafor, men også et udtryk, der nøjagtigt beskriver "ekphratique" bevægelsen af læberne under det uudsigelige hemmelige læsning af hellige internaliserede tekster og. Dette ansigtet bevægelse er måske den uventede lyd, og det billede, der forbliver ubemærket, med Stefan Smjadovsky tale, da den mangler den klangfulde stemme, som kan gøre billedet synligt. Det er netop denne "billede ubemærket" uden stemme, der intriger mig og inspirerer mig på samme tid. I byzantinske kunst, at den hellige billedet entant Sigtbarheden var genstand for videnskabelig forskning, men ingen egentlige undersøgelser på billedet usynlige. Stefan Smjadovsky han kan inspirere af åbningen af en ny læsning af det byzantinske billedet? Jeg begynder med retoriske spørgsmål: "Er" ukendt billede "svarer til den usynlige side af den hellige billedet i byzantinsk kunst, så usynligt billede? "Er der en sammenhæng mellem dette billede usynlige og uventede sider af den byzantinske liturgi, det vil sige, den tavshed, som entant hellige tilstedeværelse? Med disse spørgsmål, jeg vil starte en søgning, som jeg håber at vise, at det usynlige billede er lige så meget en realitet som ses i byzantinsk kunst, og det ofte svarer til en tilstedeværelse også meningsfyldt, at den tavshed stemme. Denne forskning fokuserer på teksten til den byzantinske ekphraseis, samt andre former for tekstualitet i den byzantinske liturgi - især relateret til de mest hellige plads, helligdommen. Det er gennem stilhed af disse paradoksale hellige tekster, som jeg håber at gøre hørbare min komplimenter og de bedste ønsker til min ven, prof. Stefan Smjadovsky
Cet article est dédié à une amitié académique durable, inspirante et inspirée, en même temps, par un amour commun pour cette entité vivante, inscrite sur les images médiévales, qu’est le texte des inscriptions. Les suivantes pages sont un petit don à celui qui est le Maître absolu de la connaissance de la « vie » intime des inscriptions et de leur voix – Stefan Smjadovsky. C’est avec admiration que je me laisse maintenant portée par l’inspiration de ces articles et ses livres, particulièrement par quelques passages: « Dans l’Antiquité, de même que dans l’époque médiévale, la voix est inséparable de la lecture, de l’écrit et du texte. » « L’artiste ne possède pas de moyen pour rendre le texte acoustique, mais par la réalisation d’un texte identique et connu, lu uniquement à haute voix, il crée au spectateur une vraie image sonore du texte écrit. Pour le peintre médiéval l’image « parle » à travers l’inscription (le livre, le rouleau) et dans l’hermeneia on emploie l’expression "legein eis chartí," slavon "glagolati na chartin…». Et encore : « Ne pas lire un texte, signifie ne pas l’entendre, ce qui correspond à une image non aperçue. »
L’expression « with silent lips » dans le titre de mon article c’est une métaphore, mais aussi une expression qui décrit avec précision « ekphratique » le mouvement inéfable des lèvres pendant la lecture secrète et internalisée des textes sacrés. Cet mouvement faciale correspond, peut être, au son inattendu, ainsi qu’à l’image qui reste inaperçue, dont Stefan Smjadovsky parle, puisqu’elle manque de la voix sonore qui puisse rendre l’image visible. C’est justement cette « image inaperçue » sans voix, qui m’intrigue, et m’inspire, en même temps. Dans l’art byzantin, l’image sacrée entant que visibilité a fait l’objet des recherches savantes, mais il n’y a pas des études proprement dites sur l’image invisible. Stefan Smjadovsky pourra-il inspirer ici l’ouverture d’une nouvelle lecture de l’image byzantine ? Je commence avec des questions réthoriques : « Est-ce que « image inaperçue » correspond-elle au côté invisible de l’image sacrée dans l’art byzantin, donc à l’image invisible ? » « Est-ce qu’il y a une relation entre cette image invisible et le côté inattendu de la liturgie byzantine, c'est-à-dire, la silence entant que présence sacrée ? » Avec ces questions je m’embarque dans une recherche par laquelle j’espère démontrer que l’image invisible est une réalité aussi importante que le visible dans l’art byzantin, et qu’elle correspond souvent à une présence aussi prégnante que la silence de la voix. Cette recherche se porte sur les textes des ekphraseis byzantins, ainsi que sur d’autres formes de textualité byzantine – les text(iles) liturgiques – particulièrement liés à l’space le plus sacré, le sanctuaire. C’est à travers la silence paradoxale de ces textes sacrés que j’espère de rendre audible mes hommages et mes meilleurs voeux à mon ami, Stefan Smjadovsky.
Cet article est dédié à une amitié académique durable, inspirante et inspirée, en même temps, par un amour commun pour cette entité vivante, inscrite sur les images médiévales, qu’est le texte des inscriptions. Les suivantes pages sont un petit don à celui qui est le Maître absolu de la connaissance de la « vie » intime des inscriptions et de leur voix – Stefan Smjadovsky. C’est avec admiration que je me laisse maintenant portée par l’inspiration de ces articles et ses livres, particulièrement par quelques passages: « Dans l’Antiquité, de même que dans l’époque médiévale, la voix est inséparable de la lecture, de l’écrit et du texte. » « L’artiste ne possède pas de moyen pour rendre le texte acoustique, mais par la réalisation d’un texte identique et connu, lu uniquement à haute voix, il crée au spectateur une vraie image sonore du texte écrit. Pour le peintre médiéval l’image « parle » à travers l’inscription (le livre, le rouleau) et dans l’hermeneia on emploie l’expression "legein eis chartí," slavon "glagolati na chartin…». Et encore : « Ne pas lire un texte, signifie ne pas l’entendre, ce qui correspond à une image non aperçue. »
L’expression « with silent lips » dans le titre de mon article c’est une métaphore, mais aussi une expression qui décrit avec précision « ekphratique » le mouvement inéfable des lèvres pendant la lecture secrète et internalisée des textes sacrés. Cet mouvement faciale correspond, peut être, au son inattendu, ainsi qu’à l’image qui reste inaperçue, dont Stefan Smjadovsky parle, puisqu’elle manque de la voix sonore qui puisse rendre l’image visible. C’est justement cette « image inaperçue » sans voix, qui m’intrigue, et m’inspire, en même temps. Dans l’art byzantin, l’image sacrée entant que visibilité a fait l’objet des recherches savantes, mais il n’y a pas des études proprement dites sur l’image invisible. Stefan Smjadovsky pourra-il inspirer ici l’ouverture d’une nouvelle lecture de l’image byzantine ? Je commence avec des questions réthoriques : « Est-ce que « image inaperçue » correspond-elle au côté invisible de l’image sacrée dans l’art byzantin, donc à l’image invisible ? » « Est-ce qu’il y a une relation entre cette image invisible et le côté inattendu de la liturgie byzantine, c'est-à-dire, la silence entant que présence sacrée ? » Avec ces questions je m’embarque dans une recherche par laquelle j’espère démontrer que l’image invisible est une réalité aussi importante que le visible dans l’art byzantin, et qu’elle correspond souvent à une présence aussi prégnante que la silence de la voix. Cette recherche se porte sur les textes des ekphraseis byzantins, ainsi que sur d’autres formes de textualité byzantine – les text(iles) liturgiques – particulièrement liés à l’space le plus sacré, le sanctuaire. C’est à travers la silence paradoxale de ces textes sacrés que j’espère de rendre audible mes hommages et mes meilleurs voeux à mon ami, Stefan Smjadovsky.
Translated title of the contribution | Med tavse læber: Sakrale bønner i byzantinsk ekphraseis og anden tekst(iles) |
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Original language | English |
Title of host publication | Filologija. Istorija. Izkustvoznanie. : Sbornik izsledvanija v cest na prof. dfn Stefan Smjadovski |
Number of pages | 18 |
Place of Publication | Sofia |
Publisher | Izdatelstvo Valentin Trajanov |
Publication date | 2010 |
Pages | 215-232 |
ISBN (Print) | 978-954-9928-49-5 |
Publication status | Published - 2010 |
Keywords
- Faculty of Humanities