Abstract
Cet article présente des arguments en vue d’une résolution des problèmes liés à la question de l’intentionnalité naturelle dans une perspective biosémiotique. En confrontant les théories de l’information au modèle évolutionniste dominant en biologie, l’auteur montre les insuffisances du réductionnisme néodarwinien dans les cas d’adaptation sans évolution au sens strict de la sélection naturelle. Ainsi est-ce l’agentivité qui se retrouve au coeur de l’interrogation : comment a-t-elle pu émerger au sein de la nature ? Est-elle suffisante pour définir le vivant ? Le modèle biosémiotique permet d’envisager un continuum évolutif au sein du vivant, dont le facteur de croissance, et l’effet, serait l’accroissement de la liberté sémiotique, c’est-à-dire l’amélioration, pour les organismes vivants, de leurs compétences interprétatives, liberté dont l’effet bénéfique sur la valeur
sélective s’observe à travers une sophistication des modes de communication inhérents à leur organisation.
sélective s’observe à travers une sophistication des modes de communication inhérents à leur organisation.
Translated title of the contribution | Semiotisk frihed: En emergent kraft |
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Original language | French |
Journal | Revy de Cygne Noir |
Volume | 4 |
Number of pages | 17 |
Publication status | Published - 2016 |
Keywords
- Faculty of Science